Les mots surlignés font l'objet d'une note
1Monseigneur, je vous escrivis par ma dernière comme
2monsieur d’Evènes mon oncle, devoit parler ce soir là au roy pour
3le supplier quil commandat au conte de Rets ou à son frère
4ce à quoy il lui plaisoit que je le servisse. La commodité ne s’y
5est point présentée pour encores. Quant à la lettre de la royne
6à monsieur d’Aix, elle est faitte et ne reste plus, sinon que la royne
7la sine, sans ce que Chantereau son segretaire, sest trouvé mal,
8il y a long temps quelle fut sinée. Ledit Chantereau doit sortir
9lundi prochain et la fera siner, à ce quil ma promis. Pour le faict
10d’Apt, je ny ay encor rien fait, mais je commenceray
11un de ces jours et ny épargneray aucunement ma peine,
12laquelle je désireroys bien quelle y peut proufiter quelque
13chose. Et nayant aucune chose digne de vous escrire dautant
14que je me remets à monsieur d'Evènes pour vous escrire de
15touttes nouvelles que se présentent, je salueray sur ce voz
16bonnes graces de mes très humbles recommandations et prieray Dieu vous
17tenir
18Monseigneur, en très parfaicte santé, très heureuse et longue
19vie. De Paris, ce XXI septembre 1572
20Vostre très humble filz et très obéissant servi-
21teur à jamais De Simienne Alleman